Céréales Le blé soutenu par la canicule qui s’annonce
Les prix du blé étaient en hausse vendredi après-midi, soutenus par des inquiétudes quant aux conséquences sur les cultures de la canicule que s’apprête à vivre la France la semaine prochaine.
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Météo-France prévoit en effet des températures très élevées, jusqu’à 40 °C, et avertit qu’il fera très chaud en particulier dans l’est du pays. « Ce sera un élément à surveiller la semaine prochaine sur la fin du cycle du blé, ça pourrait stresser le marché, estimait Nathan Cordier, analyste au cabinet Agritel. Les cultivateurs vont donc guetter les risques d’échaudage. »
En effet, les agriculteurs « sont un petit peu inquiets », alors que jusqu’ici, la récolte s’annonçait plutôt prometteuse. Autre élément à surveiller, selon Nathan Cordier, un rapport américain sur les surfaces de cultures, après les intempéries, à partir d’un sondage auprès des agriculteurs américains, réalisé de la fin de mai à la mi-juin.
« Le cours de l’orge fourragère suit celui du blé, indique de plus dans sa lettre hebdomadaire Coop de France métiers du grain. En France, la récolte a à peine commencé dans les régions les plus précoces, mais on s’attend à un démarrage rapide la semaine prochaine. Sur les marchés physiques, les prix des orges fourragères en rendu Rouen restent stables, à 160 €/t sur juillet. »
Peu avant 18h00 sur Euronext, la tonne de blé gagnait 75 centimes d’euro sur l’échéance de septembre, à 180,75 €, et 0,25 € sur celle de décembre, à 184,50 €.
« Le cours du maïs sur le marché français ne suit pas cette tendance, informe toutefois Coop de France. Comme chaque année à cette époque, l’arrivée des céréales à paille exerce une pression sur les cours du maïs. Le rapport de prix entre les principales céréales, le blé, le maïs et l’orge, incite les fabricants d’aliments à s’intéresser principalement au blé. En effet, le prix complet en maïs, majorations comprises, vaut une dizaine d’euros de plus que le blé livraison juillet/août à destination de la Bretagne. »
La tonne de maïs, quant à elle, était stable sur l’échéance rapprochée d’août, à 175,50 €, et perdait 75 centimes sur l’échéance de novembre, à 176,00 €.
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